AMESSI: Charlatanisme des Médecines Alternatives

mardi 23 mai 2006

Doctors attack 'bogus' therapies

23/05/06 08:59

Some of Britain's leading doctors have urged NHS trusts to stop using complementary therapies and to pay only for medicine "based on solid evidence".


In a letter, reproduced in the Times, they raised concern the NHS is backing "unproven or disproved treatments", like homeopathy and acupuncture.

One doctor said the NHS was funding "bogus" therapies when patients struggled to get drugs like Herceptin.

Prince Charles is to make a speech in Geneva backing complementary therapies.

He will put forward the case for alternative medicine in the fight against serious disease, in a speech to the World Health Assembly.

'Implausible treatment'

The letter, on behalf of 13 people and sent to 476 acute and primary care trusts, is being seen as a direct challenge to the prince's campaign.

Organised by Michael Baum, emeritus professor of surgery at University College London, the letter said he and fellow doctors believed alternative medicine was being promoted despite a lack of evidence and "at a time when the NHS is under intense pressure".

It criticised two initiatives - a government-funded guide on homeopathy for patients, and the Smallwood report, commissioned by Prince Charles, which suggested greater access to complementary therapies in the NHS might lead to widespread benefits.

The letter described homeopathy as an "implausible treatment for which over a dozen systematic reviews have failed to produce convincing evidence of effectiveness".

The doctors say while "medical practice must remain open to new discoveries", it would "be highly irresponsible to embrace any medicine as though it were a matter of principle".

The letter continues: "The public and the NHS are best served by using the available funds for treatments that are based on solid evidence."

Signatories on the letter include Nobel Prize-winner Sir James Black and Sir Keith Peters, president of the Academy of Medical Science.

But 93-year-old Jane Gilchrist, who uses homeopathic therapies, said she had had "great benefit" from it.

"It has been in the NHS since 1948. It's the best kept secret in Britain," she told BBC Radio 4's Today programme.

She said it was difficult to collect data because it was hard to prove the effectiveness of a therapy "based on people, not on symptoms".

'Needs evidence'

One signatory to the letter, consultant clinical scientist Leslie Rose, said its purpose was to instil equal vigour in gathering evidence for every treatment prescribed to NHS patients.

"The NHS should not be spending money where the evidence base is much weaker than it is for conventional treatments," he told BBC Breakfast.

He said a business plan for the refurbishment of the Royal London Homeopathic Hospital - which cost £20m to set up - did not put any emphasis on evidence.

Complementary therapies also include reflexology, aromatherapy and a range of massage techniques such as reiki and shiatsu.

Prince Charles first advocated the use of complementary medicines more than 20 years ago.

He has since established the Prince's Foundation for Integrated Health (FIH), which encourages the development of complementary medicines and integrated healthcare.

On Monday the prince had a lesson in crystal therapy while visiting a hospital in Merthyr Tydfil, to see how complementary therapies are helping older people with Alzheimer's and other mental illnesses.

A spokeswoman for the Department of Health (DoH) said it was up to clinicians and trusts to decide on the best treatment for a patient.

"We know it is important that as more people turn to these therapies a solid evidence base is developed," she said.

"Patients rightly expect to have clear information about the range of treatments that are available to them, including complementary therapies."

The department said it did not have figures on the amount spend by the NHS on complementary medicines because decisions were taken locally.

About half of GPs are thought to refer patients to alternative therapists.


On comprend la compassion des médecins qui envoient leurs patients ailleurs lorsque tous leurs efforts ont échoué. L'espoir généré par un changement de traitement est un placebo intéressant, pendant un certain temps On comprend moins pourquoi on enverrait ces patients vers des charlatans avérés, qui vendent leurs prestations-placebo à un tarif inacceptable, surtout si ces prestations sont remboursées, même très partiellement. Le code de déontologie médicale oblige les médecins à ne prescrire que des traitements reconnus scientifiquement comme efficaces.

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jeudi 11 mai 2006

Le thé vert ne réduit pas les risques cardiovasculaires

11/05/06 18:55

AFP Washington-Le thé vert ne possède pas de vertus réduisant les risques de maladies cardiovasculaires, a conclu l'Agence américaine de réglementation des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA) dans une lettre publiée mercredi sur son site internet.

L'agence a de ce fait rejeté une demande faite en 2005 par la firme japonaise Ito En Ltd, premier producteur et vendeur mondial de thé vert, pour obtenir l'autorisation d'indiquer sur l'étiquetage que cette infusion prise quotidiennement pouvait réduire les risques cardiovasculaires.

«Basé sur l'examen des éléments scientifiques et d'autres informations soumis avec cette demande (...), la FDA a conclu qu'il n'y a aucune preuve crédible justifiant d'indiquer sur l'étiquetage que le thé vert ou ses extraits réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires», peut-on lire dans la lettre de Barbara Schneeman, directrice du bureau des produits de nutrition et des compléments alimentaires.

Ito En Ltd et sa filiale nord-américaine souhaitaient pouvoir indiquer sur leurs produits qu'«au moins 150 ml d'infusion de thé vert pris quotidiennement comme source de catéchines pourraient réduire un nombre de facteurs liés aux maladies cardiovasculaires».

La FDA a passé en revue 105 articles et autres rapports soumis par Ito En.

Le thé vert est produit à partir des feuilles de camellia sinensis ou camellia chinois, une variété proche du camélia horticole ou camellia japonica. A la différence du thé noir, les feuilles utilisées pour le thé vert ne sont pas fermentées.

La FDA avait précédemment conclu que le thé vert ne réduisait pas non plus les risques de cancers du sein et de la prostate.

Ces vertus prêtées au thé vert l'ont rendu très populaire aux États-Unis depuis une dizaine d'années.


Encore un exemple de l'utilisation de mythes pseudo-scientifiques par des vendeurs de 'naturel'. Commerce et vérité scientifique font souvent mauvais ménage, au détriment de la deuxième. L'AMESSI pratique allègrement ce délicat mélange.

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mardi 9 mai 2006

Tuberculose: plus de 5.500 nouveaux cas déclarés en France en 2004

09/05/06 10:00

PARIS (AFP) - La tuberculose, avec 5.512 cas déclarés en 2004, touche en moyenne 9 personnes sur 100.000 en France, mais l'incidence est près de quatre fois plus forte à Paris, selon une étude publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du ministère de la Santé.
Compte tenu d'une sous-déclaration, le nombre de cas total en 2004 pourrait être "estimé à environ 8.500", selon Didier Che, de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et son équipe.

Les chercheurs relèvent "la diminution importante" depuis 1997 de l'incidence dans toutes les régions françaises métropolitaines "et plus particulièrement en Ile-de-France et à Paris".

L'Ile-de-France reste cependant la région la plus touchée, avec près de 21 nouveaux cas de tuberculose pour 100.000 habitants, et Paris le département le plus concerné par la maladie, avec 742 cas déclarés en 2004, soit 35 pour 100.000 habitants.

La Guyane est le deuxième département le plus touché, avec 32 malades de la tuberculose pour 100.000 habitants, alors que l'incidence reste faible dans les autres autres départements d'outre-mer.

En Ile-de-France, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise ont des taux d'incidence compris entre 20 et 28,6 cas pour 100.000 habitants.

"L'incidence reste très élevée parmi les populations migrantes. Cependant, les sujets en situation irrégulière n'étant pas comptabilisés dans le recensement, cela surestime probalement les taux d'incidence observés chez les migrants", soulignent les chercheurs de l'InVS, alors que près de la moitié des cas de tuberculose déclarés en 2004 concernaient des personnes de nationalité étrangère.

Ils relèvent également des "incidences élevées parmi les personnes incarcérées et sans domicile fixe" (192 cas déclarés en 2004 pour les SDF).

Par ailleurs, 256 cas de tuberculose ont été notifiés en 2004 chez des personnes ayant une profession à caractère sanitaire et social (médecin, infirmière, aide-soignante, assistante maternelle...).

Parmi les moins de 15 ans, environ 300 cas de tuberculose maladie et 452 cas d'infection tuberculeuse latente (d'après des tests cutanés sans qu'il y ait de signes cliniques) ont été notifiés en France en 2004.

Dans cette tranche d'âge, le taux d'incidence de la tuberculose maladie augmente de façon "importante" pour les jeunes nés en Afrique subsaharienne et reste stable (1,7 cas pour 100.000) depuis 1997 parmi les enfants de nationalité française.


La moitié des cas sont observés chez les migrants, alors qu'ils ne représentent qu'une fraction très faible de la population. Ceci montre que la vaccination est encore une grande protection en France, malgré les affirmations des adeptes de l'AMESSI. Si un vaccin "vivant atténué" peut provoquer la maladie contre laquelle il est censé nous protéger, il faut donc admettre que les bénéfices sont encore largement au-dessus des inconvénients.

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mercredi 3 mai 2006

Hépatites virales B et C responsables de près de 4.000 décès par an

03/05/06 21:33

PARIS (AFP) - Les hépatites virales B et C sont responsables de près de 4.000 décès annuels, selon une étude d'épidémiologistes de l'Inserm et de l'Institut de veille sanitaire (InVS).
On ne disposait jusqu'alors en France que d'estimations partielles sur la mortalité liée à ces hépatites, mais des équipes de ces deux organismes publics ont analysé les certificats de décès de l'année 2001 pour estimer les décès qui leur sont directement imputables.

Un modèle mathématique avait permis d'évaluer en 2002, à environ 3.300 le nombre de décès associés au virus de l'hépatite C (VHC), mais "aucune estimation n'avait été avancée jusqu'a présent sur la mortalité liée à l'hépatite B", selon les chercheurs.

L'analyse des experts aboutit à estimer à 2.646 le nombre de décès imputables à l'hépatite C et à 1.327 le nombre de ceux imputables à l'hépatite B. "Au total, on estime donc qu'en 2001, en France, 3.973 décès sont directement imputables à une pathologie liée au VHC ou au VHB", relèvent-ils.

Les chercheurs insistent sur la gravité des pathologies associées aux virus des hépatites : 73% des sujets décédés d’une hépatite C présentaient une cirrhose et 25% un carcinome (cancer) du foie développé sur une cirrhose. 84% des sujets décédés d’une hépatite B étaient atteints d’une cirrhose et 31% d’un carcinome hépatocellulaire sur cirrhose.

Les auteurs insistent sur la nécessité "d'intensifier le dépistage, en particulier pour les personnes qui ont été exposées au risque de transmission (soins chirurgicaux, tatouage sans précaution d'hygiène...), afin que la prise en charge des patients infectés puisse se faire le plus tôt possible". C’est à ces conditions que l’on pourra réduire significativement le nombre de décès dus à ces pathologies en France, soulignent-ils.

La prévention passe aussi pour l'hépatite B par la vaccination, rappellent par ailleurs les spécialistes. Cette hépatite est en outre transmissible sexuellement et de la mère contaminée à son futur enfant.

L’étude, financée par l’ANRS (Agence nationale de recherche pour le sida), a été présentée au congrès de l’association européenne pour l'étude du foie qui vient de se tenir à Vienne (EASL - Vienne, 26-30 avril).


Voilà donc un nombre de référence pour les anti-vaccinations de l'AMESSI. Il leur faudra montrer maintenant que les effets secondaires réels de la vaccination anti-hépatite B sont supérieurs au gain d'un millier de vies humaines. Pour l'instant le score est de 1000 à zéro, en faveur du vaccin.

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